« Le pouvoir… ça se prend ! »

Demain, ça pourrait être toi ! Pour cela, tu as juste besoin de savoir que le pouvoir, ça se prend !

Aucune valeur ajoutée dans les projets que tu traverses ?
Incapacité chronique à te faire accepter par une femme ?
Pas de soft skills te permettant de tisser des amitiés sur le long terme ?
Besoin criant de compenser ton insécurité émotionnelle ?

Une seule solution : intégrer une ESN et prendre le pouvoir !
Vois-tu, toutes les pines d’huîtres et autres gauchos intellectuellement décadents te diront que le bonheur se cueille au jour le jour, qu’il faut saisir l’instant présent et toutes ces bullshits de faibles en couche culotte. Sérieusement ? Y’a entre 40-45 000 années d’évolution qui les séparent de l’homo neanderthalis et ces sous-fifres ont pas été foutu de trouver autre chose ? T’as des ovaires à poser sur la table de réu’ ? Une bonne grosse teuch à faire peser dans l’game où tous ces ptits puceaux éburnés gravitent dans l’espoir de récupérer les tristes miettes de quelques pots de naphtaline opérationnelle ? Oublie tout le reste… oublie tes cours de philo petit bourgeois et crève le plafond !
En un mot…. PRENDS LE POUVOIR !

Ci-dessous quelques conseils rangés par thématique :

1. Ken ton n+1 : salissant mais efficace.

Les stratégies à adopter dépendent de ta place dans les échelons hiérarchiques, mais globalement, c’est une technique qui marche très bien.

Pour appliquer ça, je te conseille de viser le N+1 le plus en recherche d’approbation sociale : tu le repéreras facilement. Les signes évidents de détresse émotionnelle sont une apparence d’ego surdimensionné pour compenser un complexe d’infériorité toujours grandissant, une diarrhée verbale dès que tu leur demandes de parler d’eux, une hyper-sexualisation de leurs relations avec les collègues, etc… Pour plus facilement repérer ta future proie, tu peux également checker notre article sur les mange-merde (se rapporter à la deuxième section).

Si tu choisis cette voie : attention ! Tu finiras surement comme la vieille carne que t’as aimé le temps d’une promotion, cad sans aucun respect pour toi, mais bon ^^ on t’a jamais dit que c’était bien de prendre le pouvoir.

Post-propos : pour favoriser votre expérience de lecture, toute l’équipe de Lemondedutravail.fr vous offre un fond sonore adéquat à cette sous-partie. Les auteurs de ces diverses lettrines étant quelque peu convaincants, homme comme femme, vous pouvez à loisir vous exercer lorsque ce gros dégueu fera ses petites affaires sur vous. C’est répugnant ? C’est une citation… Tu trouves ? si non, clique ici. Toute l’équipe vous souhaite un agréable appétit (LADS).

2. Faire des heures supp’ (lol)

Tout est dans le titre mon p’tit pote. Le seul truc à retenir sur cette technique est qu’elle ne doit jamais s’utiliser seule. Si tu crois encore que le succès est uniquement méritocratique, quitte quelques instants ton écran (windows + L). Va aux sanitaires et passe toi un bon jet d’eau pour rincer le paquet de merde qui tapisse tes pupilles.

Comprends moi bien : tu veux travailler plus ? Éclate-toi. Tu veux t’instaurer comme LA référence en grosse brute d’abattage ? Fonce. Mais ne t’attends pas à être remercié si tu ne fais pas preuve d’un minimum d’intelligence politique derrière.

Au demeurant, pour avoir été un élève de l’école « Le travail, c’est la valeur », crois-moi quand je te dis que c’est un courant qui a perdu de son panache. Un peu comme une jewish meringue remplie de pâte-à-chou d’abnégation : tes collègues savent plus trop ce que c’est. Tes managers en revanche si ^^. Normal : contrairement à toi, ils sont (massivement) payés au rendement et pas à l’horaire – mais contrairement à toi, ils sont pas 10k en-dessous du marché ^^

3. Déterrer de la crasse sur tes boss./collègues.

Tu as choisi la voie de la violence ? Attention mon ami, tu te lances dans un jeu dangereux. On a tous un peu de merde sous le tapis de notre vie : que ça soit une vidéo porno tourné avec son HP au travail, ou la team spirit lors de laquelle t’as succombé à ce beau brun alors que ton mari gardait Arthur et Jéromine à la zonmé sur l’île de Ré ; ou encore ces 14 missions où tu t’es gratté les poils du fion en accusant le client de pas te filer du taff (« Le besoin métier n’est clairement pas mature sur cette mission. » – magique à replacer).

Tout ça pour te dire que déjà, c’est pas très gentil d’aller tirer sur les copaings, et puis fais attention à bien avoir nettoyer devant chez toi avant de partir en guerre. Mais si tel est ton choix …. un conseil avant que tu te lances dans ta vendetta de grand chemin : frappe en restant dans l’ombre ! Y’a rien de mieux que la calomnie et les rumeurs pour détruire quelqu’un. En voici les raisons :

  • Avantage 1 : tu n’auras rien à assumer.
  • Avantage 2 : ta victime ne sachant d’où vient l’attaque, finira pas la percevoir comme venant de partout. Là où l’attaque reste masquée, où la menace est diffuse, tu ébranles véritablement l’adversaire. Il va finir par suspecter tout le monde, multiplier les erreurs relationnelles, et tu n’auras plus qu’à le cueillir 😉 Enjoy être un fdp de première classe.
  • Avantage 3 : si personne ne sait d’où ça vient, tout le monde finit par en être l’origine ==> la victime finit parano, et toutes les langues de putes qui ont craché dans son dos finiront par soutenir ta version (étant donné que c’est maintenant la leur).

4. Ne jamais dépasser son maître.

Le médiocre placé au-dessus de toi doit toujours se sentir en sécurité : tu dois l’impressionner, lui plaire, mais jamais lui faire de l’ombre. Fais en sorte de ne briller que pour mieux l’éclairer… jusqu’au coup final.

5. Protégez sa réputation (va de paire avec le point 3).

La réputation est la pierre angulaire de la figure de tout consultant … Dans une société face-to-facebook, elle te rend tour-à-tour inatteignable et au-dessus de tout soupçon… mais si le fiel assassin de ton ennemi te compromet …. alors tu apparais comme vulnérable, et c’est la fin. Polie cette prestance du début à la fin, et ne laisse jamais une action impunie 🙂

6. Toujours attirer l’attention à soi.

Pire que tout : la banalité. Tu veux tutoyer les étoiles ? Rejoindre les few lucky bastards qui gèrent ta B.U. ? Attire l’attention, braque deux trois projecteurs quant il le faut… Attention ! N’oublie jamais que ce n’est pas parce que tu voles le regard que d’autres méritent que tu dois les détruire (façon point 3)… tu les cantonnes juste dans un monde un peu plus terne pour te propulser dans un monde en peu plus chatoyant.

7. En cas d’affrontements, sa battre sur son terrain.

Tu t’es fait grugé en train de tailler un collègue ? Tu as essayé de t’attribuer les lauriers qui revenaient à d’autres ? En tout état de cause, ne te mets jamais en position de perdre la face ouvertement (va de paire avec le point 5). Si quelqu’un vient au contact, ne perd pas ta contenance et réplique de façon à le déstabiliser. Voici une petite liste de bullshits à balancer avant de prendre la fuite :

  • Le professionnel : « Ce n’est ni le lieu, ni le moment pour avoir cette conversation. Merci de rester professionnel ».
  • Le viril : « Je ne tolère pas qu’on me parle comme ça. Alors tu vas prends l’air et on en parle à tête reposée ».
  • L’empathique : « Je comprends tout à fait ton ressenti. Si tu as quelque chose sur le coeur qui nous empêche de travailler ensemble, viens dans mon bureau, on pourra règler ce malentendu ».
  • Le corpo-rat : « Le plus simple, c’est qu’on en réfère à notre hiérarchie pour arbitrer ce différent ».

La version pour salariée honnête mais en danger : Si tu es sous les ordres d’un petit kapo recouvert d’eczéma, et que ledit kapo a pour livre de chevet « Mein kampf pour les managers ». Un petit conseil : tu pèses le pour et le contre. Et si le pour l’emporte (oublie pas que ta santé mentale et ton bonheur sont toujours plus importants que ton compte en banque), tu le fumes… mail après mail, discussion après discussion… Tu restreins son espace de discussion, tu pointes ses erreurs, tu attends qu’il te reproche une faute devant son manager pour pointer les siennes et le fumer façon havane.

Mais surtout, accepte ta méconnaissance de certains sujets, pour immédiatement relancer sur ton terrain. De façon à toujours être actif et indispensable pour régler le conflit.

Sinon y’a toujours l’installation d’une louisette en place de grêve pour faire le ménage… mais c’est pas pour tout de suite, je crois.

P.S.: pour que l’article ait un meilleur score SEO, je dois mettre un lien externe (comme si ma plume ne se suffisait pas à elle-même, haha). Voici donc le témoignage d’Eva – qui a couché avec son boss par amour… Big up (?) à elle (je sais pas trop…. il avait des gosses…). Clique ici pour la demi-molle.

Retour d'expérience

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *