Ras le cul des mange-merde

Ras le cul des mange-merde

Des mois que ça dure. Ça a commencé par de petits désagréments, des réflexions de-ci de-là… Puis progressivement des attitudes sournoises, pour enfin ne plus arriver à supporter ces collègues dégénérés par l’abrutissant système de classe. On te passe au crible ici les 3 principaux profils relevés, parce qu’on en a ras le cul des mange-merde.

Le collègue avide de promotion postiche

Une espèce trop fréquente ! Souvent assez jeunes (25/35 ans) et prêtes à enchaîner les heures sup’ sans moufter : ces petites péripatéticiennes du capital conviennent à merveille pour réaliser les tâches ingrates que tout personne douée de bon sens refuserait catégoriquement de prendre en charge. Problème : le jeune loup croit encore à l’ascenseur social et espère gravir les marches pour atteindre le podium des fumiers de l’année. Vivement que la douce amertume vienne délicatement titiller ses synapses après son premier bilan annuel établi.

Le manager au claque merde intarissable

Le fameux N+1 quadra à la verve pestilentielle, prompt à débiter des montagnes délirantes de dégueulis pour en foutre plein la vue au petit junior qui vient de débarquer. Humilité zéro, estime de soi infinie : la jauge du compteur de la filsdeputerie est pleine à ras bord. Et il compte bien faire de ta vie un enfer si tu n’exprimes pas déférence et admiration envers sa personnalité ubuesque.

Merci Mandrill de GloryOwl pour cette illustration révélatrice de notre dernier témoignage d’un mecton en open space

glory owl

Pourtant (et on peut le dire sans sourciller), ce manager n’est en réalité qu’une petite pisseuse impotente. Elle se dégonflera d’ailleurs face au moindre signe assumé de rébellion virile. La confrontation frontale et musclée met très mal à l’aise cet adepte des rhétoriques métaphysiques de manipulation des esprits. En clair : un simple coup de pression verbale fera le job et assurera tes arrières le temps de se débarrasser de cette fiante collée à tes basques.

Le directeur bedonnant kapo mollasse

Tout en haut du panier de crabes, on retrouve le big boss des jean foutre ! Quinqua à la chemise fraîchement repassée par la conciergerie du sous-sol : c’est le fameux directeur au col blanc impeccable. Attention les yeux, il envoie du lourd, panoplie complète au rendez-vous : costume Arnys, rollex, after-shave à foison, pompes croco Santoni et boutons de manchette plaqué or.

Ce mec-là, c’est le kapo donneur d’ordre ! Tu ne le vois qu’aux soirées d’agence où il justifie laborieusement la bonne gestion financière des comptes de la boîte. Cette raclure est là pour faire trimer toute une tribu d’obéissants et en tirer un maximum de cash qui sera réparti aux mains d’actionnaires parasites se foutant du sort de ces sous-fifres conquis à l’ultralibéralisme moderne. Un conseil : évite de croiser son regard, reste loin de ce milieu de requins véreux et cherche une alternative professionnelle pour ne plus côtoyer ce genre de gus imbuvable.

Baisser mon froc, j’en suis capable mais…

Contre ces trois principaux maux, une seule vraie solution : apprendre à rester soi-même en toute circonstance. Et apprendre des réparties d’enculé. Pour ça on vous file un petit coup de main gratos ici

On vous conseille également d’avoir sous la main :

  • Un bon avocat spécialiste du droit du travail
  • Un camarade syndicaliste connu et redouté de votre boîte
  • Une matraque télescopique en nylon

Bon courage mecton, on est avec toi 💪

PS : Parce qu’il y en a vraiment ras le cul des mange-merde !

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