Tromper son·a conjoint·e avec une collègue.

Nous allons parler de ce nouveau fléau qui frappe le monde du consulting : la recrudescence des actes sexuels avec collègue sur lieu de travail, et ce sans être équiper de son conjoint (« tromper » en somme).

Niquer avec sa collègue au taff : état des lieux.

Dans la vie de consultant, on vit dans une pression constante : de la toujours grandissante productivité aux évaluations d’entrée de mission, de fin de mission, de fin d’année et de prévision annuelle. Mais également ce petit nœud malaisant grâce aux réunions auxquelles t’es pas invité et lors desquelles on décide de ta carrière sur 3 ans. En passant par les afterworks où t’es sensé·e faire la beauté de ces bois pour écraser les copains. Sans oublier l’angoisse de te faire niquer par ton manager opérationnel (notamment niveau salaire). Et bien entendu le seum lucide de t’être fait niquer par ton manager opérationnel (notamment niveau salaire).

Alors t’évacues le stress ! C’est humain, putain ! Et on a chacun notre façon de faire, faut pas juger… Les plus corporates travaillent deux fois plus pour oublier qu’ils pourraient avoir une vie. Les plus geeks se déchaînent en activités vidéos ludiques. D’autres claquent leur paye en soirée et en tise. Et enfin, les derniers déchargent toute leur pression dans le sexe.

On va parler de la dernière catégorie : on y trouve plusieurs types de consultant, du plus coincé au plus crevard.

  • L’onaniste compulsif adepte du compte premium sur xhamster ou foxporn.
  • Le mec/nana qui saute sur son·a conjoint·e pour sexer. Je recommande à ces derniers·ères de fonder un foyer avec d’autres consultants appartenant à leur catégorie. Cela leur évitera de finir par migrer dans la catégorie précédente ou au tribunal.
  • Le·a célib’ qui fait toutes les soirées/applis de rencontre pour croiser le kilo de bidoche de ses rêves.
  • Et les petits derniers qui nous intéressent : le·a consultant·e en couple qui considère pas ça comme un frein à « découvrir » le monde.

Les raisons de cette perfidie.

Faut pas leur jeter la pierre hein ! Y’a plein de bonnes raisons d’être un·e fdp, une p’tite liste à brule pourpoint :

  • Ton·a conjoint·e est cheum/chiant·e?
  • Tu baises plus depuis que t’as des gosses ?
  • T’enseignes à des p’tits culs pas dégueulasses qui ont à peine l’âge légal ?
  • Tous tes potes ont la queue en sang et toi des calles à la main ?
  • Tout ça en même temps ?

Cet article va te donner deux-trois tips pour ken des meufs sur ton lieu de travail.

Note de l’écrivain : Il m’apparait qu’après auto-censure gentrificatrice, cet article serait genré, voire misogyne… Ce n’est absolument pas le cas ! Sachez que j’ai suivi une formation de 45 minutes sur les discriminations genrées sur le lieu professionnel. J’en suis ressorti·e changé·e. Cet article repose sur le présupposé que – peu importe ton identité de genre – tu es susceptible de pouvoir éprouver du désir à l’égard d’un membre de la gente féminine. C’est tout… Rien d’autre. Donc, on pourrait pondre un article « Tromper son·a conjoint·e avec un collègue », ça serait juste un autre sujet. Alors, calme ta justice sociale, lève le poing dans la vraie vie (cad pas sur mon blog) et lis ce petit bijou de lucidité que je t’offre...

Savoir aborder sa proie (ou son prédateur)

Ménager un espace de discussion avec elle

Le but est de créer de l’intimité : après peu importe comment… Tu peux réserver une salle et l’inviter à une réunion le midi (tenter le coup du naked man) ou lui offrir un café-clope sur la terrasse d’un rooffie-rooftop, c’est toi qui voit mon·a très cher·e collègue…

Avoir un stock de punchlines à toute épreuve
Pourquoi des punchlines ?

Pour saisir le fruit défendu, il faut bien entendu faire utile usage de sa grandeur vocale : on vit dans une société profondément ancrée sur les rapports oraux. Vous ne me croyez pas ? On peut par exemple se rapporter aux difficultés qu’éprouveront certains enfants autistes lors de leurs stades de psycho-développement de la petite enfance. En effet, des cas d’autismes sont parfois repérés grâce à un sur-développement précoces des capacités basées sur la vision. A ma connaissance, la raison en est que leur encéphale est tout simplement plus développé côté aire visuelle qu’aire auditive. De ce fait, c’est comme si on te demandait de parler avec tes mains – c’est très difficile même pour les italiens. (Je ferme la parenthèse parce qu’on s’en branle au final, c’est pas le sujet).

Donc, ce qu’il faut en retenir c’est : société orale → développer son langage → punchlines pour séduire → baise.

Les punchlines proposées :

Parmi le petit top tayne, on a :

  • Le top que j’ai à te proposer est issu d’un film appelé « Maîtresses très particulières » : faut se mettre dans le contexte. Tu t’avances vers ta promise d’un soir, tu es sûr·e de toi et ça se sent. Vous vibrez à l’unisson près des tâches de café sur la moquette et en la regardant droit dans les yeux – mâchoires d’acier que tu délies – tu lui lances un indépassable : « En ce moment, je parierai que tu t’imagines déjà que tu suces ma bite au rythme du coup de fouet de mes couilles sur ta gueule. « . Elle te regarde, tu l’intrigues : après tout, elle ne t’a jamais parlé… Et là, c’est quitte ou double, ma vieille caille : ou le renvoi pour faute grave et harcèlement sexuel sur le lieu de travail avec potentiellement une ordonnance de restriction à la clef, ou le nectar divin de ta nouvelle conquête.
  • Sinon, j’ai un petit bien un petit « T’as des belles dents ! Ça fera un joli collier de perle pour ma bite« , assaisonné d’un petit clin d’œil, ça fait toujours son effet.
  • Ou alors, une variante des classiques de Léonard de Vitry « J’pue la merde parce que je sors de ton cul, ouais ! » : un petit rire, un regard complice, et tu peux en profiter pour brosser ce ptit cul mignon. Avec classe – façon Clark Gayble.

Remarque de l’auteur : tu peux bien entendu remplacer le terme « bite » par « teuch », ça marche aussi 😉

Sentir bon (le minimum)

Oui, alors ça faut vraiment faire attention, c’est un indispensable… Personnellement, ma compagne m’a prévenu dès le début qu’on la surnommait « Mimi cracra » et que son nombril avait des relents de 18mois d’affinage, mais à part ça nikel (on est pas beaucoup à présenter nos nombrils au premier venu)… Mais globalement, investis dans le Rexona si tu comptes serrer des zouzes pas dégueu au taff : comme l’a dit un grand homme « La sueur, ce sont les larmes de l’homme« , mais le gars est resté puceau jusqu’à 24 ans… donc c’est pas trop un chemin à suivre question épanouissement sexuel (<3 Eikichi forever <3).

Si tu as encore des doutes, on a fait un article sur les odeurs corporates que tu peux consulter ici.

Endormir sa conscience à grand coup de matraque

Oublie pas que tu veux être un crevard et que t’évolues dans un monde de crevards. Donne t’en les moyens ! Soit un crevard dans tous les domaines et tout le temps ! Mais dans le but constructif de filer une bonne dose de méthadone à cette partie du cerveau qui ressemble à un criquet… Dans le métro, laisse pas ta place aux petites vieilles ! Aux bois, ris-toi de la misère sociale des prostiputes ! Chez toi, dénigre ta femme et étouffe la à chaque fois qu’elle essaie de respirer dans un monde pro qui lui crache à la gueule. Sois un petit bâtard (bâtard !) tout le temps… c’est une course de fond… Pense « Marathon », mon ami·e ! Et si par mégarde, ta conscience se réveille avant que t’aies couru·e tes 42 km de fdputisme, colle-zy un bon coup gourdin pour lui apprendre à se réveiller.

Le petit mot de la faim …

T’as la dalle, et ça se comprend (fin-faim + dalle = punchline gratuite).

Aller, on se quitte, t’as tout ce qui faut pour devenir/rester un·e petit·e enculé·e. La bise, copaing·e !

Et n’oublies que « le pouvoir… ça se prend » en cliquant ici.

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